In discussing evaluation protocols, multilingualism has become a major theme as current international data bases tend to be highly monolingual in perspective. The four papers in this panel look at four different aspects of this debate. The first speaker, Ortwin de Graef gives the point of view of the League of European Research Universities (LERU), but also that of a Belgian Flemish speaker. Whilst recognizing the existence of a scientific lingua franca, he points to the often perverse effects of a single international language on different aspects of the dominance of a single language, including issues as peer review and author publishing charges. The following speaker, Emanuel Kulczycki, is a former chair of the Cost Action European Network for Research Evaluation in the Social Sciences and Humanities (ENRESSH). He raises the important point that multilingualism does not mean publishing in a language other than English, but that it means recognizing all languages, and notably lesser spoken languages. He points to the inadequacies of large data bases as Web of Science and Scopus and calls for the recognition of all quality research publication, whatever the language. Joanna Spassova from the Bulgarian Academy of Sciences raises an often overlooked question, the presence of alphabets other than Western Latin scripts, and in her case Cyrillic. It is thus not language that is the problem, but character encoding that diminishes access to publishing for any language that is basically not ASCII. Finally, Maria Teresa Zanola calls for language and cultural diversity to be recognised with adapted evaluation protocols that recognise variations in language, culture and disciplinary outlooks.
Dans les discussions autour des protocoles d'évaluation, le multilinguisme est devenu un thème majeur car les bases de données internationales actuelles ont tendance à être fortement monolingues. Les quatre présentations de ce panel examinent quatre aspects différents de ce débat. Le premier présentateur, Ortwin de Graef donne le point de vue de la Ligue des universités européennes de recherche (LEUR), mais aussi celui d'un flamand belge. Tout en reconnaissant l'existence d'une lingua franca scientifique, il souligne les effets souvent pervers d'une seule langue internationale sur différents aspects de la domination d'une seule langue, y compris les questions d’évaluation par les pairs et les frais de publication en accès ouvert. L'orateur suivant, Emanuel Kulczycki, est un ancien président de l’action COST ‘European Network for Research Evaluation in the Social Sciences and Humanities’ (ENRESSH). Il soulève le point important que le multilinguisme ne signifie pas publier dans une autre langue que l'anglais, mais qu'il signifie reconnaître toutes les langues, et notamment les langues les moins parlées. Il pointe les insuffisances des grandes bases de données comme Web of Science et Scopus et appelle à la reconnaissance de toute publication de recherche de qualité, quelle que soit la langue. Joanna Spassova de l'Académie bulgare des sciences soulève une question souvent négligée, la présence d'alphabets autres que les écritures latines occidentales, et dans son cas le cyrillique. Ce n'est donc pas la langue qui pose problème, mais l'encodage des caractères qui diminue l'accès à la publication pour toute langue qui n'est pas en ISO Latin 1. Enfin, Maria Teresa Zanola demande que la diversité linguistique et culturelle soit reconnue avec des protocoles d'évaluation adaptés qui reconnaissent les variations de la langue, de la culture et des perspectives disciplinaires.